Osons, c'est l'une des grands cuvées du domaine Louis Chomel (une propriété que j'aime beaucoup pour ses jolis rapports prix/plaisirs) et on ne va pas se mentir, la première chose que je me suis dit en ouvrant cette bouteille c'est : bienvenue au paradis des viandards !
En effet à l'ouverture j'ai eu ce sentiment de viande +++, je ne saurais vous dire si c'était la fraise de veau bien revenu à la poêle ou si c'était une entrecôte cuite au feu de bois, mais on naviguait quelque part dans ce registre.
S'en suivent ensuite des notes de fruits bien noirs, notamment la mûre ++ ainsi que de jolies touches de violette qui viennent apporter un peu de fouet à ce bouquet dense, expressif et porté par un boisé présent que le temps affinera.
Au palais, c'est un vin structuré et charpenté qui délivrera des notes de fruits rouges bien mûrs d'une belle sucrosité. Attention, malgré un alcool faible (13%) pour un millésime caniculaire, et bien ça a des watts ! C'est comme dit précédemment dense et structuré mais avec des tanins veloutés et avec dit merci une acidité droite et portée par des petites notes de poivre gris qui apportent beaucoup de fraîcheur à l'ensemble.
Sa finale profonde, mélange de musc et de fruits rouges bien mûrs est également accompagnée de jolies touches de tomates séchées. Je le vois parfait à déguster dans 18 mois même si les amoureux de vins puissants sauront se faire plaisir dès maintenant.
Assemblage : 100% Syrah.
Degré d'alcool : 13%
Garde : 4 à 10 ans (2026 à 2032).